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EN BREF
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Lors de la journée annuelle des vice-présidents en charge de la transition écologique et sociétale, qui s’est tenue le 17 septembre 2025, un premier bilan a été présenté par Michel Eddi, ancien haut fonctionnaire au développement durable du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MESR). Ce bilan fait suite aux travaux d’un groupe consacré à la comptabilité carbone, qui a remis un rapport en juin 2025 au Dgesip et au DGRI, incluant une vingtaine de recommandations pour les établissements d’enseignement supérieur et de recherche. Parmi ces recommandations, on trouve la création d’un cahier des charges sectoriel par l’Ademe, qui servira de guide pour l’élaboration des bilans carbone des institutions concernées.
Le récent achèvement des travaux menés par le groupe consacré à la comptabilité carbone dans l’enseignement supérieur et la recherche (ESR) marque une étape significative dans la quête d’une approche écoresponsable au sein de ces institutions. Cette initiative, pilotée par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MESR), vise à établir des bases solides pour la prise en compte des émissions de gaz à effet de serre dans les diverses activités académiques et scientifiques. Ce rapport, dévoilé par Michel Eddi lors de la journée annuelle des vice-présidents responsable de la transition écologique et sociétale, examine l’orientation future de la comptabilité carbone et les recommandations formulées à cet égard.
Contexte et enjeux de la comptabilité carbone dans l’ESR
Avec l’augmentation des préoccupations liées au changement climatique, la comptabilité carbone est devenue un outil clé pour les établissements d’enseignement supérieur et de recherche. Le groupe de travail du MESR, formé il y a plusieurs mois, a pour mission de fournir un cadre qui aide les établissements à mesurer et gérer leur empreinte carbone. Ce processus s’inscrit dans un cadre plus large de transformation écologique et sociétale, où chaque acteur du secteur joue un rôle crucial dans la réduction des émissions de CO2.
Importance d’une approche structurée
Pour une efficacité maximale, il est essentiel de structurer la comptabilité carbone de manière précise. Cela implique une compréhension approfondie des différents flux d’émissions au sein de chaque établissement. Grâce aux travaux du groupe de travail, une série de normes et de recommandations a été proposée pour garantir que toutes les institutions puissent mesurer leur impact environnemental de manière cohérente et fiable.
Premiers bilans et recommandations
Le rapport final présenté par Michel Eddi lors de la journée de sensibilisation a fourni un récapitulatif des activités menées par le groupe au cours des derniers mois. Parmi les points saillants, on note l’élaboration d’un cahier des charges sectoriel par l’Ademe, qui sert de guide aux établissements pour mener leur bilan carbone. Cette initiative garantit que tous les acteurs soient sur la même longueur d’onde en matière de comptabilité carbone.
Présentation des recommandations
Les membres du groupe de travail ont formé un consensus autour d’une vingtaine de recommandations portant sur différents aspects de la comptabilité carbone. Parmi celles-ci figurent la nécessité d’une formation adéquate pour les personnels en charge de ces évaluations, ainsi qu’une collaboration renforcée entre établissements pour partager les meilleures pratiques et éviter les redondances.
Rôle des initiateurs et partenaires
L’Observatoire de la Comptabilité Carbone en France (OCCF), créé en collaboration avec l’Association pour la transition Bas Carbone (ABC) et l’Association des Professionnels du Conseil Climat (APCC), joue un rôle fondamental dans cette démarche. En tant qu’organe chargé de la diffusion des connaissances sur la comptabilité carbone, l’OCCF permet aux établissements d’accéder à des ressources critiques pour calibrer leurs approches.
Collaboration avec l’Ademe
Le rapport souligne également l’importance de la collaboration entre le ministère et des organismes tels que l’Ademe, qui fournissent des ressources et des conseils pratiques. Ces partenariats peuvent faciliter la mise en œuvre de stratégies de réduction des émissions, basées sur des analyses scientifiques rigoureuses.
Vers une intégration plus poussée dans les programmes
Pour assurer la pérennité des efforts autour de la comptabilité carbone, il est indispensable que les établissements d’enseignement supérieur intègrent ces concepts dans leurs programmes académiques. Cela permet de préparer les futurs professionnels à comprendre et à gérer l’impact environnemental de leurs activités.
Formation et sensibilisation
La formation des étudiants et des enseignants sur les enjeux de la comptabilité carbone est un enjeu majeur. Des initiatives pour inclure des modules de cours sur le sujet, allant des aspects théoriques aux applications pratiques, sont essentielles. Cela contribue non seulement à une meilleure sensibilisation des futurs diplômés, mais également à l’élévation de la recherche dans ce domaine crucial.
Impact à long terme et suivi des progrès
La mise en place d’un système de suivi des progrès est indispensable pour mesurer les résultats des efforts entrepris. Cela permettra d’ajuster les stratégies en temps réel et de célébrer les réussites, mais également d’ajuster les actions si nécessaire. Une transparence accrue autour de la publication des bilans carbone peut également favoriser une plus grande responsabilisation des établissements.
À la croisée des chemins
Le bilan carbone est en passe de devenir un outil incontournable pour l’ensemble des acteurs de l’ESR. Il constitue non seulement une nécessité face aux exigences règlementaires, mais aussi une opportunité d’innovation pour les établissements. L’atteinte des objectifs de durabilité repose sur la volonté collective de transformer les méthodologies d’enseignement et de recherche.
Conclusion et perspectives d’avenir
Alors que les travaux du groupe dédiés à la comptabilité carbone dans l’enseignement supérieur et la recherche arrivent à leur terme, il est essentiel de porter un regard tourné vers l’avenir. L’engagement à long terme des différents acteurs est crucial pour garantir que les bonnes pratiques adoptées perdurent et se développent au fil du temps. La comptabilité carbone doit devenir une référence essentielle pour toutes les décisions prises au sein des établissements, tout en soutenant les objectifs globaux de gestion durable de notre environnement.
Lors d’une récente conférence sur la transition écologique, Michel Eddi a présenté les résultats du groupe de travail sur la comptabilité carbone, mis en place par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESR). Ce bilan a été accueilli avec enthousiasme par les acteurs de l’enseignement supérieur, qui voient dans ces efforts une opportunité de structurer leurs démarches en matière de durabilité.
Les membres du groupe de travail ont élaboré un rapport qui inclut vingt recommandations pour aider les établissements d’enseignement supérieur à effectuer leur propre bilan carbone. Par exemple, l’idée de rédiger un cahier des charges sectoriel par l’Ademe a été mise en avant, destiné à fournir un cadre méthodologique pour les établissements. Cette initiative permettrait de standardiser les approches et d’assurer une cohérence dans les actions mises en œuvre.
Les retours lors de la présentation étaient très positifs. De nombreux responsables universitaires ont souligné l’importance d’une méthodologie claire et accessible pour rendre la comptabilité carbone plus engageante. L’un d’eux a affirmé : « Avoir un guide nous permet d’aller plus loin dans nos initiatives écologiques tout en simplifiant le processus de mesure. »
Un autre témoignage marquant a été celui d’une vice-présidente en charge de la transition environnementale : « Ce bilan carbone est essentiel pour notre établissement. Il ne s’agit pas seulement de respecter des normes, mais de prendre conscience de notre impact écologique et de travailler à le réduire dans tous les aspects de notre fonctionnement. »
Enfin, les discussions ont mis en lumière le potentiel de collaborations inter-établissements pour échanger des bonnes pratiques et des outils. Les participants ont exprimé leur satisfaction face à cette dynamique collaborative, souhaitant voir ces échanges se pérenniser pour renforcer l’impact des initiatives de développement durable dans l’enseignement supérieur et la recherche.

































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